5h de bus, de paysages et de films sur les requins mangeurs d'hommes et nous voilà à Potosi !
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Assez grande ville de Bolivie pas trop touristique assez plaisante à découvrir et ou nous visiterons demain le point le plus important, sa mine d'argent.
Le stand baby foot de la ville !
Archi bondé par les étudiants en dehors des heures de cours ;)
C'est la petite spécialité de l'Amérique du sud les ciels qui perdent leurs étoiles au profit du sol ...
Une densité de population difficilement comparable qui amène à ces "villes lumières" exceptionnellement belles ...
Et ce que ce soit à Potosi, La Paz, Copacabana, ...
et voilà notre premier logement !
Un peu plus au top que le second mais amplement suffisant pour nos attentes.
Le temps d'être au courant sur le fait que nous sommes dans le quartier des mineurs (là ou a commencé la création de la ville), qu'on peut y acheter tout le matériel necessaire pour piocher ou faire de la dynamite qu'on soit mineur ou non (endroit unique au monde), d'acheter un sac avec feuilles de coca et bouteille de jus pour les mineurs que l'on rencontrera.
Les feuilles de coca et bien c'est parce que dans les mines ils ne mangent rien d'autre que ça.
et ça leur apporterait tous les minéraux et protéines nécessaires à tenir jusqu'à 5 mois !!
Le temps de s'équiper aussi et nous voilà en route pour la mine d'argent !
L'entrée (sur les 5 000 apparement) que l'on prendra se trouve à 4 000m d'altitude et apparement d'ici peu de temps il fera plus de 30°C.
exemple de galerie "privée"
Elle appartient à une coopérative que le groupe de mineur devra payer (une sorte de tribu) afin d'y puiser ce qu'il y trouve.
L'histoire de la mine est la suivante : découverte par un berger cherchant son lama, exploitée par les conquistadors espagnols (qui utiliseront africains puis locaux comme esclaves), puis par le gouvernement et des firmes etrangères et enfin
après la révolution des mineurs, elle n'appartient plus qu'à eux.
Ils forment des groupes de 4 à 6 personnes et travaillent à leur rythme.
aucun horaire imposée (le facteur chance et la quantité de travail participent à leur richesse)
44 copératives minières se sont alors créées.
Les grandes firmes étrangères n'ont le droit elles que de trier les poubelles de la mine où malgrè tout avec la technologie de pointe y trouvent bien des minéraux à récupérer!
Nous entrons alors dans cette galerie longue de kilomètres et kilomètres, percée de trous et cheminées, alimentée en oxygène une fois les 4kms de galerie passés, ...
Pas facile une fois de plus d'être grand ici... la moyenne du tunel est de 1m60 / 1m50 alors merci le casque. des fois c'est en rampant qu'on passe suite aux écroulements..
l'etayage artisanal laisse à désirer.
On croise pas mal de mineurs sur le chemin semblant connaitre les lieux comme leur poche.
Les murs brillent bien souvent !
On a pu observer de l'étain, du cuivre, de l'argent, ... (l'argent pur se revend ici à 140€ du kilo pour les mineurs mais bien souvent il ne sagit que de mélange contenant l'argent et il se vend alors 3€ du kilo)
en gros le prix de vente de mineur est de 3€ le kilo contre 140/150€ après passage dans le labo pour les réactions chimiques isolant les minéraux.
Beaucoup de travail pour gagner peu ? malheureusement nous n'en auront pas la preuve ce jour bien qu'on s'en doute!
Les dynamites n'exploseront qu'à 13h...
l'heure à laquelle nous enlèveront les bottes trouées et la tenue jaune poussin!
C'est pourquoi à la proposition du mineur de venir travailler à la mine une journée Alex et moi répondons OUI =)
Bon, nous n'avons premièrement pas eu de problème avec le fait d'être comme enfermés et de manquer d'air sans pouvoir sortir rapidement de la galerie donc par curiosité d'une expérience de vie inoubliable je pense nous viendront demain dès 09h pour observer et j'espère agir =)
petite parenthèse !
Alors que je triais les photos c'est un bruit de phamphare qui nous aura alerté à l'hotel miteux que nous occupons ce soir !
En période de carnaval on enfile les baskets et courrons après le bruit =) Petit carnaval enfantin plutôt animé!
Avant d'aller manger le menu Entrée plat (copieux) et bouteille de coca à 9 bolivianos chacun soit 90 cents d'€.... :O Incroyable !
[petite histoire sur le diable selon les mineurs
Alors premièrement si on parle du Dieu des mineurs ou Oncle des mineurs et bien c'est par impossibilité de prononcer le mot dieu pour les incas qui était alors amalgamé avec oncle
Deuxièmement si on trouve des histoires sur Satan en Bolivie c'est du à la conquête des espagnols puisqu'ici ils ne croyaient qu'en 2 dieux, ceux de la terre et du soleil.
Pourquoi avoir ramené l'histoire de Satan ? et bien c'était motif aux morts dans les mines du temps de l'esclavage amenant ainsi la peur pour ceux voulant résister..
Il faut savoir que dans le temps c'était à la bougie que les escalves restaient des mois et des mois sans sortir de la mine!
Auj'hui Satan est vénéré puisque dieu des mineurs mais aussi puisqu'il aurait fécondée la montagne pour donner abondance de minéraux faisant depuis des années la richesse de Potosi.
Nous avons donc eu le droit au rituel.]
en voici quelques photos
Prises après la période de carnaval et comme le diable est vénéré il est décoré.
Lendemain matin !
(il y en a eu plusieurs en réalité car avec l'altitude on est souvent réveillé dans notre sommeil.. alors on se rendort sans arrêt jusqu'au réveil retentissant)
Le temps de prendre le combi [bus local], faire le stock à la boulangerie et manger une de leur spécialité type sandwich fromage, voilà mon compatriote mineur qui arrive: Alex!
Le temps s'écoule, on enfile la combinaison, prenons le bus, attendons sur le marché et arrive soudain Luis Castillo notre "chef" pour la journée!
Quelques courses pour les dynamites, la coca (primordiale pour le mineur!), la mèche pour forer, ...
Et hop direction le cabanon (aucun mineur ne dort ici, c'est juste pour stocker leur matériel, s'y changer et y boire des bières).
Là c'est repas Coka =)
pause journal avant de s'en servir pour concentré la nitroglycérine près de la dynamite
descente 18m plus bas
J'aurais essayé ^^
Les gringos au boulot !
11h30 nous sommes dans la mine, le temps pour les mineurs de manger je ne sais combien de coca (qu'ils mettent entre dents et gencives et n'en tirent que le jus à travers la salive)
de faire sauter 5 / 6 dynamites, attendre que les vapeurs d'Amoniaque s'estompent puis le travail commence!
2 descendent dans le trou de 18m de fond à la corde et vont y remplir les saut des gravas, en théorie un remonte les sceaux à la poulie (notre job en grande partie ce jour) puis deverse la brouette près des deux autres mineurs qui brisent toutes les roches au marteau pour essayer de n'en garder que la veine d'argent!
Le temps de remonter en moyenne 1 sceau (pas plus) par dynamite explosée, de tout briser, ils mettent d'autres dynamites et repartent à leurs sachets de coca!
Bon les mineurs ont leurs dieux mais ont aussi leurs déesses !
C'est la page soltero du vendredi dans le periodico ^^
(= la page du célibataire qui parait tous les vendredi dans le journal)
On imaginait honnêtement le rythme plus intense et avions imaginer plus en baver que ça.
Mais étant indépendants ils font les horaires qu'ils veulent.
[réflexion faite, notre avis de quotidien pas si dur que ça ne se base que sur la vie intra-mine sans aucune quiétude du gain en fin de journée pour subvenir aux besoins de la famille ...]
Après tout dépend du fait qu'ils trouvent ou non une grosse veine ou pas auquel cas c'est la course contre la montre car quiconque pourrait arriver par une autre galerie et piquer cette veine..
Il y a aussi les jours où le forage à la mèche grâce à l'air comprimé est de mise.
Dans ce cas là on imagine très bien que la journée est plus physique.
Bref quelle belle leçon de vie quand même que de se retrouver de l'autre côté de la caméra quand un groupe de touriste passe avec des sachets de coca et une bouteille de jus pour le mineurs qu'ils prennent en photo.
Le plus impressionant reste quand même la médiocrité de la somme que gagne ces hommes en vendant en moyenne 3€ le kilo de roche qu'ils sortent (une moyenne de 400 kgs semaine pour une équipe de 4 avec comme dépense le matériel et le coût de l'air comprimé 10€ pour 3h chaque semaine)
Bref au final par personne - de 90€ semaine de quoi subvenir tout juste aux besoins de la famille nous confiait-il.
Les moments ou ils avaient l'occasion de s'en mettre plus dans les poches était lorsqu'un mineur trouvait une veine pure et suffisamment grosse, il réquisitionnait d'autres mineurs en les employant.
Quelques bières plus tard nous voilà dans le combi en direction de l'agence histoire d'enfiler mes baskets en vitesse, faire mes au-revoirs au Toulousain de choc et rejoindre Bil qui m'attend à l'hostel car un bus nous attend en direction de la Paz et la journée est passée bien vite !
Le bus de nuit bien que dans un noir complet ne m'inspirait pas confiance du tout, comme l'impression d'une route en mauvaise état, d'un chauffeur qui allait bien vite, et de virages assez serrés...
Bref c'est quand même quelques heures de sommeil plus tard que nous débarquons dans la capitale Bolivienne (du haut de ses 4 000m d'altitude avec ses quasi 900 000 habitants)
.jpg)
Guest house parfaite à deux pas du centre (Pirwa) en dortoir à 45 bolivianos la nuit avec wifi petit dej et compagnie =)
voilà le bus typique de la capitale!
La paz dans ses rues c'est un peu la braderie de Lille mais tous les jours de l'année ...
Voilà quelques photos de l'hostal !
et du dortoir
La cathédrale sur la place principale
les bâtiments coloniaux
et de nouveau cette image de ville sud-américaine nocturne qui marque quelque soit l'heure de la nuit !
Petit coup de moue ce soir, il me reste moins de 3 mois de voyage ! Que le temps passe vite..
Bien sûr beaucoup de choses me manquent (famille, amis, sport, ...) mais je sais que toute ma vie restante je pourrais compter dessus =) tandis que le voyage ça s'annoncera peut être difficile ? Tout du moins différent.
Demain c'est 08h30 départ pour la "route de la mort" en vtt de descente !
Pas mal de dénivelé négatif en vue, ça change des courses de Suisse ou du Mont blanc et ça promet d'être bien beau ! à bientôt pour vous raconter tout ça !
Bon forcément, qu'il pleuve ou non la route de la mort on l'a fini mouillé ! =)
La faute aux cascades qui chutent sur la route...
Dur à imaginer qu'il y a encore pas si longtemps cette voie était empruntée par les bus pour relier Coroico à La Paz.... Elle tire son nom de cette époque très certainement !
Alors cette journée de vtt était oufissime !
Des paysages bluffant et des routes à bord de ravine passant sous des cascades et compagnie !
Bon petit groupe et deux guides plus fou l'un que l'autre avec qui je me suis bien amusé!
à la fin de cette demi journée sportive où l'on part de 4700m d'altitude pour en descendre 3600 et quelques c'est buffet/piscine !
L'occasion d'y rencontrer quelques hollandaises à l'origine de la soirée au Loki Hostal qui nous attend ! Et quelle soirée !
On dira qu'on ne l'a pas venu venir et que fernet, bières et cocktails locaux ont fait qu'il ne nous a pas fallu longtemps pour être dans "l'ambiance romaine" !
Le lendemain c'est tranquilement qu'on s'active à la recherche d'une ascension !
Tout en faisant le tour de la ville agitée
Bon alors les fœtus de lamas pendus là au dessus de Bil sont à vendre !
C'est un sacrifice à faire à la Pacha Mama avant de construire sa maison ou de semer son champs.
petit repas local de chez local dans un local au milieu de locaux =)
Comme d'habitude, patates, riz, viande et oignon laitue.
Coup de chance , petit défilé de groupes déguisés ayant chacun sa musique et son thème !
Plutôt sympa =)
Bon alors ça, le combat des Boliviennes on ne l'aura pas fait et de toute façon apparemment c'est un peu trop surfait ...
Un show style catch mais avec deux bonnes femmes en jupe et avec deux tresses...
Le choix est fait, on part pour le Huayna Potosi (6088m) sur 3 jours (dont un de pratique avec les crampons et le piolet car il n'y a que de la neige la haut!)
Premier jour majoritairement dans la voiture et le refuge mais aussi l'occasion de pratiquer l'alpinisme !
Déjà d'assez loin se dessine le sommet de 6088 mètres ... malgré les nuages on en voit la base!
C'était super notamment cette montée sur un mur de glace à 90% bien que difficile ..
On moins on sait à quoi s'attendre le jour J sur cette portion courte mais pentue où l'usage du piolet sera plus que jamais de mise...
Bon les crampons ça marche pas trop mal ^^
Disons que sans je pense qu'on glisserait =)
Le terrain "de jeu"
(montée au piolet et descente en rappel)
Le lendemain doucement mais surement on monte avec toutes les affaires de grand froid dans le backpack en direction du Rock Camp à 5170m d'altitude pour y passer une grosse après midi!
En effet, le "lendemain" c'est debout à minuit pour un départ vers les 01h du matin afin d'aller voir le sommet avant qu'il ne soit recouvert de nuage mais aussi dans le cas contraire avant que le soleil n'ait fragilisé les couloirs à avalanche..
Donc en cette journée du 2ème jour d'expédition ce sera l'occasion de jouer aux carte avec le couple ayant booké dans la même agence que nous! (Dame de pic!)
à 17h souper, à 18h couché ...
enfin juste après avoir photographié le petit dégagement nuageux !
Au milieu de la nuit le refuge s'agite et tout le monde chausse ses chaussures d'alpi (à mi route entre ski et rando), met ses couches d'habits, enfile son casque et empoigne crampons et piolet !
C'est encordés 3 par trois (dont un guide) que on grimpe tout doucement ... le manque d'oxygène est critique.
On traine la pâte on fait des petites pauses ... mais on y arrivera !
Deux "lever de soleil" sur le parcours : le lumières de La Paz qui apparaissent en premier lieu et peu de temps après le vrai lever de soleil jaillissant sur les flancs enneigés ...
Et avant ça, par contre pas de preuve photo, la marche à la lueur de la lune comme perdu dans un Colysée de sommets tous plus grands les uns que les autres ..
Bon les photos ne montreront pas la chute du gordito à la fin qui a entrainé toute la cordée 100 mètres plus bas nous obligeant à passer à travers un mur de roches bien glissant..
Au final heureusement que je ne suis pas tombé plus haut ... ^^ on dira qu'à ce moment là on était fatigué ! mais frais ça aurait été la même
ça nous aura quand même bien fait rire !
BREF ON L'A FAIT !!!!
Un bon dodo plus tard il faut filer à l'agence de bus car le dernier bus pour Rurre(nabaque) part d'ici peu de temps..
[voilà les glaciers qui nous obligent à partir à 01 heure du matin sous risque d'avalanche si le soleil tape ne serait ce qu'un petit peu ...]
Au programme une longue route (20h annoncées) assez dangereuse en direction d'une ville il y a peu inondée ...
Et bien ça n'a pas manqué !
Assez grande ville de Bolivie pas trop touristique assez plaisante à découvrir et ou nous visiterons demain le point le plus important, sa mine d'argent.
Archi bondé par les étudiants en dehors des heures de cours ;)
Une densité de population difficilement comparable qui amène à ces "villes lumières" exceptionnellement belles ...
Et ce que ce soit à Potosi, La Paz, Copacabana, ...
et voilà notre premier logement !
Un peu plus au top que le second mais amplement suffisant pour nos attentes.
Le temps d'être au courant sur le fait que nous sommes dans le quartier des mineurs (là ou a commencé la création de la ville), qu'on peut y acheter tout le matériel necessaire pour piocher ou faire de la dynamite qu'on soit mineur ou non (endroit unique au monde), d'acheter un sac avec feuilles de coca et bouteille de jus pour les mineurs que l'on rencontrera.
Les feuilles de coca et bien c'est parce que dans les mines ils ne mangent rien d'autre que ça.
et ça leur apporterait tous les minéraux et protéines nécessaires à tenir jusqu'à 5 mois !!
Le temps de s'équiper aussi et nous voilà en route pour la mine d'argent !
L'entrée (sur les 5 000 apparement) que l'on prendra se trouve à 4 000m d'altitude et apparement d'ici peu de temps il fera plus de 30°C.
Elle appartient à une coopérative que le groupe de mineur devra payer (une sorte de tribu) afin d'y puiser ce qu'il y trouve.
L'histoire de la mine est la suivante : découverte par un berger cherchant son lama, exploitée par les conquistadors espagnols (qui utiliseront africains puis locaux comme esclaves), puis par le gouvernement et des firmes etrangères et enfin
après la révolution des mineurs, elle n'appartient plus qu'à eux.
Ils forment des groupes de 4 à 6 personnes et travaillent à leur rythme.
aucun horaire imposée (le facteur chance et la quantité de travail participent à leur richesse)
44 copératives minières se sont alors créées.
Les grandes firmes étrangères n'ont le droit elles que de trier les poubelles de la mine où malgrè tout avec la technologie de pointe y trouvent bien des minéraux à récupérer!
Nous entrons alors dans cette galerie longue de kilomètres et kilomètres, percée de trous et cheminées, alimentée en oxygène une fois les 4kms de galerie passés, ...
Pas facile une fois de plus d'être grand ici... la moyenne du tunel est de 1m60 / 1m50 alors merci le casque. des fois c'est en rampant qu'on passe suite aux écroulements..
l'etayage artisanal laisse à désirer.
On croise pas mal de mineurs sur le chemin semblant connaitre les lieux comme leur poche.
Les murs brillent bien souvent !
On a pu observer de l'étain, du cuivre, de l'argent, ... (l'argent pur se revend ici à 140€ du kilo pour les mineurs mais bien souvent il ne sagit que de mélange contenant l'argent et il se vend alors 3€ du kilo)
en gros le prix de vente de mineur est de 3€ le kilo contre 140/150€ après passage dans le labo pour les réactions chimiques isolant les minéraux.
Beaucoup de travail pour gagner peu ? malheureusement nous n'en auront pas la preuve ce jour bien qu'on s'en doute!
Les dynamites n'exploseront qu'à 13h...
l'heure à laquelle nous enlèveront les bottes trouées et la tenue jaune poussin!
C'est pourquoi à la proposition du mineur de venir travailler à la mine une journée Alex et moi répondons OUI =)
Bon, nous n'avons premièrement pas eu de problème avec le fait d'être comme enfermés et de manquer d'air sans pouvoir sortir rapidement de la galerie donc par curiosité d'une expérience de vie inoubliable je pense nous viendront demain dès 09h pour observer et j'espère agir =)
petite parenthèse !
Alors que je triais les photos c'est un bruit de phamphare qui nous aura alerté à l'hotel miteux que nous occupons ce soir !
En période de carnaval on enfile les baskets et courrons après le bruit =) Petit carnaval enfantin plutôt animé!
Avant d'aller manger le menu Entrée plat (copieux) et bouteille de coca à 9 bolivianos chacun soit 90 cents d'€.... :O Incroyable !
[petite histoire sur le diable selon les mineurs
Alors premièrement si on parle du Dieu des mineurs ou Oncle des mineurs et bien c'est par impossibilité de prononcer le mot dieu pour les incas qui était alors amalgamé avec oncle
Deuxièmement si on trouve des histoires sur Satan en Bolivie c'est du à la conquête des espagnols puisqu'ici ils ne croyaient qu'en 2 dieux, ceux de la terre et du soleil.
Pourquoi avoir ramené l'histoire de Satan ? et bien c'était motif aux morts dans les mines du temps de l'esclavage amenant ainsi la peur pour ceux voulant résister..
Il faut savoir que dans le temps c'était à la bougie que les escalves restaient des mois et des mois sans sortir de la mine!
Auj'hui Satan est vénéré puisque dieu des mineurs mais aussi puisqu'il aurait fécondée la montagne pour donner abondance de minéraux faisant depuis des années la richesse de Potosi.
Nous avons donc eu le droit au rituel.]
en voici quelques photos
Prises après la période de carnaval et comme le diable est vénéré il est décoré.
Lendemain matin !
(il y en a eu plusieurs en réalité car avec l'altitude on est souvent réveillé dans notre sommeil.. alors on se rendort sans arrêt jusqu'au réveil retentissant)
Le temps de prendre le combi [bus local], faire le stock à la boulangerie et manger une de leur spécialité type sandwich fromage, voilà mon compatriote mineur qui arrive: Alex!
Le temps s'écoule, on enfile la combinaison, prenons le bus, attendons sur le marché et arrive soudain Luis Castillo notre "chef" pour la journée!
Quelques courses pour les dynamites, la coca (primordiale pour le mineur!), la mèche pour forer, ...
Et hop direction le cabanon (aucun mineur ne dort ici, c'est juste pour stocker leur matériel, s'y changer et y boire des bières).
Là c'est repas Coka =)
pause journal avant de s'en servir pour concentré la nitroglycérine près de la dynamite
J'aurais essayé ^^
11h30 nous sommes dans la mine, le temps pour les mineurs de manger je ne sais combien de coca (qu'ils mettent entre dents et gencives et n'en tirent que le jus à travers la salive)
de faire sauter 5 / 6 dynamites, attendre que les vapeurs d'Amoniaque s'estompent puis le travail commence!
2 descendent dans le trou de 18m de fond à la corde et vont y remplir les saut des gravas, en théorie un remonte les sceaux à la poulie (notre job en grande partie ce jour) puis deverse la brouette près des deux autres mineurs qui brisent toutes les roches au marteau pour essayer de n'en garder que la veine d'argent!
Le temps de remonter en moyenne 1 sceau (pas plus) par dynamite explosée, de tout briser, ils mettent d'autres dynamites et repartent à leurs sachets de coca!C'est la page soltero du vendredi dans le periodico ^^
(= la page du célibataire qui parait tous les vendredi dans le journal)
On imaginait honnêtement le rythme plus intense et avions imaginer plus en baver que ça.
Mais étant indépendants ils font les horaires qu'ils veulent.
[réflexion faite, notre avis de quotidien pas si dur que ça ne se base que sur la vie intra-mine sans aucune quiétude du gain en fin de journée pour subvenir aux besoins de la famille ...]
Après tout dépend du fait qu'ils trouvent ou non une grosse veine ou pas auquel cas c'est la course contre la montre car quiconque pourrait arriver par une autre galerie et piquer cette veine..
Il y a aussi les jours où le forage à la mèche grâce à l'air comprimé est de mise.
Dans ce cas là on imagine très bien que la journée est plus physique.
Bref quelle belle leçon de vie quand même que de se retrouver de l'autre côté de la caméra quand un groupe de touriste passe avec des sachets de coca et une bouteille de jus pour le mineurs qu'ils prennent en photo.
Le plus impressionant reste quand même la médiocrité de la somme que gagne ces hommes en vendant en moyenne 3€ le kilo de roche qu'ils sortent (une moyenne de 400 kgs semaine pour une équipe de 4 avec comme dépense le matériel et le coût de l'air comprimé 10€ pour 3h chaque semaine)
Bref au final par personne - de 90€ semaine de quoi subvenir tout juste aux besoins de la famille nous confiait-il.
Les moments ou ils avaient l'occasion de s'en mettre plus dans les poches était lorsqu'un mineur trouvait une veine pure et suffisamment grosse, il réquisitionnait d'autres mineurs en les employant.
Quelques bières plus tard nous voilà dans le combi en direction de l'agence histoire d'enfiler mes baskets en vitesse, faire mes au-revoirs au Toulousain de choc et rejoindre Bil qui m'attend à l'hostel car un bus nous attend en direction de la Paz et la journée est passée bien vite !
Le bus de nuit bien que dans un noir complet ne m'inspirait pas confiance du tout, comme l'impression d'une route en mauvaise état, d'un chauffeur qui allait bien vite, et de virages assez serrés...
Bref c'est quand même quelques heures de sommeil plus tard que nous débarquons dans la capitale Bolivienne (du haut de ses 4 000m d'altitude avec ses quasi 900 000 habitants)
Guest house parfaite à deux pas du centre (Pirwa) en dortoir à 45 bolivianos la nuit avec wifi petit dej et compagnie =)
voilà le bus typique de la capitale!
La cathédrale sur la place principale
les bâtiments coloniaux
et de nouveau cette image de ville sud-américaine nocturne qui marque quelque soit l'heure de la nuit !
Petit coup de moue ce soir, il me reste moins de 3 mois de voyage ! Que le temps passe vite..
Bien sûr beaucoup de choses me manquent (famille, amis, sport, ...) mais je sais que toute ma vie restante je pourrais compter dessus =) tandis que le voyage ça s'annoncera peut être difficile ? Tout du moins différent.
Demain c'est 08h30 départ pour la "route de la mort" en vtt de descente !
Pas mal de dénivelé négatif en vue, ça change des courses de Suisse ou du Mont blanc et ça promet d'être bien beau ! à bientôt pour vous raconter tout ça !
Bon forcément, qu'il pleuve ou non la route de la mort on l'a fini mouillé ! =)
La faute aux cascades qui chutent sur la route...
Dur à imaginer qu'il y a encore pas si longtemps cette voie était empruntée par les bus pour relier Coroico à La Paz.... Elle tire son nom de cette époque très certainement !
Alors cette journée de vtt était oufissime !
Des paysages bluffant et des routes à bord de ravine passant sous des cascades et compagnie !
Bon petit groupe et deux guides plus fou l'un que l'autre avec qui je me suis bien amusé!
à la fin de cette demi journée sportive où l'on part de 4700m d'altitude pour en descendre 3600 et quelques c'est buffet/piscine !
L'occasion d'y rencontrer quelques hollandaises à l'origine de la soirée au Loki Hostal qui nous attend ! Et quelle soirée !
On dira qu'on ne l'a pas venu venir et que fernet, bières et cocktails locaux ont fait qu'il ne nous a pas fallu longtemps pour être dans "l'ambiance romaine" !
Le lendemain c'est tranquilement qu'on s'active à la recherche d'une ascension !
Tout en faisant le tour de la ville agitée
Bon alors les fœtus de lamas pendus là au dessus de Bil sont à vendre !
C'est un sacrifice à faire à la Pacha Mama avant de construire sa maison ou de semer son champs.
petit repas local de chez local dans un local au milieu de locaux =)Comme d'habitude, patates, riz, viande et oignon laitue.
Plutôt sympa =)
Un show style catch mais avec deux bonnes femmes en jupe et avec deux tresses...
Le choix est fait, on part pour le Huayna Potosi (6088m) sur 3 jours (dont un de pratique avec les crampons et le piolet car il n'y a que de la neige la haut!)
Premier jour majoritairement dans la voiture et le refuge mais aussi l'occasion de pratiquer l'alpinisme !
C'était super notamment cette montée sur un mur de glace à 90% bien que difficile ..
On moins on sait à quoi s'attendre le jour J sur cette portion courte mais pentue où l'usage du piolet sera plus que jamais de mise...
Bon les crampons ça marche pas trop mal ^^Disons que sans je pense qu'on glisserait =)
(montée au piolet et descente en rappel)
Le lendemain doucement mais surement on monte avec toutes les affaires de grand froid dans le backpack en direction du Rock Camp à 5170m d'altitude pour y passer une grosse après midi!
En effet, le "lendemain" c'est debout à minuit pour un départ vers les 01h du matin afin d'aller voir le sommet avant qu'il ne soit recouvert de nuage mais aussi dans le cas contraire avant que le soleil n'ait fragilisé les couloirs à avalanche..
Donc en cette journée du 2ème jour d'expédition ce sera l'occasion de jouer aux carte avec le couple ayant booké dans la même agence que nous! (Dame de pic!)
à 17h souper, à 18h couché ...
enfin juste après avoir photographié le petit dégagement nuageux !
Au milieu de la nuit le refuge s'agite et tout le monde chausse ses chaussures d'alpi (à mi route entre ski et rando), met ses couches d'habits, enfile son casque et empoigne crampons et piolet !
C'est encordés 3 par trois (dont un guide) que on grimpe tout doucement ... le manque d'oxygène est critique.
On traine la pâte on fait des petites pauses ... mais on y arrivera !
Deux "lever de soleil" sur le parcours : le lumières de La Paz qui apparaissent en premier lieu et peu de temps après le vrai lever de soleil jaillissant sur les flancs enneigés ...
Et avant ça, par contre pas de preuve photo, la marche à la lueur de la lune comme perdu dans un Colysée de sommets tous plus grands les uns que les autres ..
Bon les photos ne montreront pas la chute du gordito à la fin qui a entrainé toute la cordée 100 mètres plus bas nous obligeant à passer à travers un mur de roches bien glissant..
Au final heureusement que je ne suis pas tombé plus haut ... ^^ on dira qu'à ce moment là on était fatigué ! mais frais ça aurait été la même
ça nous aura quand même bien fait rire !
BREF ON L'A FAIT !!!!
Un bon dodo plus tard il faut filer à l'agence de bus car le dernier bus pour Rurre(nabaque) part d'ici peu de temps..
[voilà les glaciers qui nous obligent à partir à 01 heure du matin sous risque d'avalanche si le soleil tape ne serait ce qu'un petit peu ...]
Au programme une longue route (20h annoncées) assez dangereuse en direction d'une ville il y a peu inondée ...
Et bien ça n'a pas manqué !
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